Le mentorat, ça rend l’école importante pour les jeunes depuis 100 ans!
Lorsque j’ai travaillé à la conception d’Academos en 1999, j’ai grandement été inspirée par un programme que vous connaissez tous : Les Grands frères et grandes sœurs (GFGS). C’était, à l’époque un des seuls exemples de programmes de mentorat destiné aux jeunes.
GFGS, fondé à New York en 1904, a abondamment été décrit et évalué dans plusieurs travaux scientifiques. Présent dans plusieurs pays à travers le monde, GFGS accompagne plus de 200 000 enfants chaque année. C’est très impressionnant. Le mentorat offert est beaucoup plus large que celui d’Academos Cybermentorat puisqu’il s’attarde aussi aux aspects psychosociaux de la vie du jeune (relations avec ses amis, avec ses parents, ses émotions, etc.) et aux saines habitudes de vie.
Des jeunes plus confiants dans leurs aptitudes à réussir à l’école
Récemment, GFGS fêtait son 100e anniversaire au Canada. Pour souligner l’événement, l’organisme a publié les résultats d’une recherche d’envergure sur les bénéfices du mentorat. Imaginez, les chercheurs ont suivi le parcours de près de 1 000 jeunes jumelés avec un grand frère ou une grande sœur pendant 5 ans! En gros, il en ressort que les jeunes qui bénéficient de la présence d’un mentor dans leur vie ont significativement plus confiance en leurs aptitudes à l’école et sont nettement moins susceptibles de manifester des problèmes de comportement.
Plus précisément, en comparaison avec les enfants qui n’ont pas de mentors :
Les filles qui ont une grande sœur sont deux fois plus enclins d’avoir confiance en leurs aptitudes à réussir à l’école.
- Les garçons qui ont un grand frère sont trois fois moins susceptibles de souffrir d’anxiété liée à la pression de leurs pairs, comme s’inquiéter de ce que les autres enfants pensent d’eux ou disent à leur sujet.
- Les garçons mentorés ont deux fois plus tendance à penser que l’école est amusante et qu’il est important de bien réussir à l’école.
- Les garçons mentorés sont deux fois moins enclins à développer des comportements négatifs comme intimider, se bagarrer, mentir, tricher, perdre leur calme ou exprimer de la colère.
Voilà qui confirme le rôle du mentorat pour favoriser la motivation scolaire des jeunes, et par ricochet leur persévérance scolaire. C’est d’ailleurs à des résultats semblables qu’étaient arrivés des chercheurs de l’UQAM quant à l’influence du cybermentorat d’Academos sur la motivation scolaire des élèves de 4e et 5e secondaire. Pour en savoir plus: La motivation scolaire par le cybermentorat : une formule innovatrice.
D’autres résultats seront dévoilés par GFGS au cours des mois à venir. S’ils sont tous aussi positifs, ce sera drôlement intéressant pour l’avenir du mentorat et du cybermentorat!
Catherine Légaré
Présidente fondatrice
Academos Cybermentorat