Génie, pour façonner le monde de demain
Academos et l’Ordre des ingénieurs du Québec s’associent afin de vous présenter 5 domaines en génie à présenter à des jeunes engagé.e.s qui ont envie que leur travail fasse bouger les choses.
De nombreux génies peuvent avoir un impact positif sur le développement durable. Par exemple, les ingénieur.e.s chimiques peuvent développer de nouvelles formes de plastiques moins polluants ou biodégradables. Toutefois, il existe des types de génies qui sont encore plus engagés de par leur domaine d’application. Pour vos jeunes avides de changer le monde, voici un survol de 5 génies moins connus, mais très engagés.
Bioressources, pour verdir la planète au quotidien
Alliant biologie et technologie, les ingénieur.e.s en génie des bioressources cherchent des solutions aux problèmes qui affectent la faune, la flore et, de manière générale, l’environnement. Leur mission consiste à améliorer la santé et la diversité de la biosphère, en créant des systèmes durables permettant de gérer les ressources naturelles de manière plus efficace, mais aussi plus responsable. Ils et elles contribuent à améliorer les ressources naturelles mondiales tout en soutenant de manière significative le développement durable.
Cette formation se donne à l’université McGill. Les étudiant.e.s peuvent d’ailleurs se spécialiser dans plusieurs domaines tels que le génie bioenvironnemental ou encore le génie des sols et de l’eau. Cette formation s’adresse aux personnes souhaitant transformer l’environnement pour bâtir un avenir plus durable, plus responsable et plus vert.
Pour en savoir plus sur le génie des bioressources :
- Consulter la fiche technique de la profession
- Écouter la vidéo de Anne Catherine, étudiante en génie des bioressources
Chimique, au service de l’innovation
De la fabrication des médicaments, des cosmétiques et du savon à la recherche de solutions aux enjeux environnementaux,les ingénieur.e.s chimiques ont l’opportunité de s’impliquer à plusieurs niveaux. Leur travail les amène à imaginer et à moderniser divers procédés industriels pour les rendre plus durables tout en ayant un contrôle sur la pollution résultante. Ils et elles peuvent exercer leurs fonctions dans des domaines aussi variés que la biotechnologie, la plasturgie, la pétrochimie, la chimie, l’agroalimentaire, les pâtes et papiers, la production de biocarburants ou de biomatériaux, le traitement du minerai, les procédés pharmaceutiques et biopharmaceutiques et l’environnement.
La formation en génie chimique est offerte à l’Université McGill, à l’École Polytechnique de Montréal, à l’Université de Sherbrooke et à l’Université Laval. Cette formation s’adresse à quiconque s’intéresse aux technologies et qui veut avoir un impact concret sur toutes sortes de procédés et d’équipements.
En savoir plus sur le génie chimique :
- Consulter la fiche technique de la profession
- Écouter la vidéo de Rosalie, étudiante en génie chimique
- Écouter la vidéo d’Amélie, étudiante en génie chimique
Des eaux, pour préserver cette ressource indispensable
Comme son nom l’indique, le génie des eaux a tout à voir avec cette ressource naturelle indispensable. Les ingénieur.e.s du domaine jouent un rôle très important dans la gestion des déchets commerciaux ou résidentiels et travaillent à réduire la pollution des eaux pour assurer la protection de la population. C’est sur le terrain que se passe une partie de leur travail, soit lorsque vient le temps de faire des analyses afin de trouver des solutions pour préserver l’environnement.
La formation en génie des eaux est offerte à l’Université Laval. Elle s’adresse à ceux et celles qui ont à cœur de préserver cette ressource, mais aussi la santé des gens et de notre planète.
En savoir plus sur le génie des eaux :
Électrique, pour que le courant passe bien
À l’instar du génie chimique, le génie électrique permet de mettre son talent au profit de plusieurs domaines. En effet, les ingénieur.e.s électriques contribuent autant aux systèmes de navigation aérienne, aux instruments biomédicaux, aux appareils électroniques d’une maison qu’à l’électrification des transports, participant ainsi à la transition énergétique.
Il est possible de se spécialiser en électronique pour travailler à concevoir des circuits et des appareils électroniques ou en électrotechnique pour s’occuper de la production, du transport, de la distribution et de l’utilisation de l’énergie électrique.
Plusieurs universités offrent le programme de génie électrique, soit :
- École Polytechnique de Montréal
- Université de Sherbrooke
- Université du Québec à Trois-Rivières
- École de technologie supérieure
- Université Concordia
- Université Laval
- Université du Québec à Chicoutimi
- Université du Québec en Outaouais
- Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
- Université du Québec à Rimouski
- Université McGill
En savoir plus sur le génie électrique :
- Consulter la fiche technique de la profession
- Écouter la vidéo de Ibtissam, étudiante en génie électrique
- Écouter la vidéo d’Achille, étudiant en génie électrique
Biomédical, pour contribuer au domaine de la santé
Le génie biomédical, c’est une discipline qui combine la médecine à la science, dans le but de soigner les gens. C’est d’ailleurs un des génies où l’on retrouve plus de femmes que d’hommes, soit 53 %.
Les ingénieur.e.s en biomédical vont concevoir, fabriquer et tester toutes sortes d’appareils de soins, comme des prothèses ou des orthèses, ou encore développer des logiciels et des circuits électriques pour des instruments médicaux dans le but de soulager la souffrance et aider les gens à récupérer leur qualité de vie.
Cette formation se donne à l’École de Polytechnique de Montréal et est toute désignée pour les adeptes de médecine et de technologie!
En savoir plus sur le génie électrique :
- Consulter la fiche technique de la profession
- Écouter la vidéo de Jessica, étudiante en génie biomédical
- Écouter la vidéo de Benjamin, étudiant en génie biomédical
Des disciplines en génie, il en existe pour tout le monde et pour tous les goûts. D’ailleurs, si vos jeunes se posent des questions sur les différentes professions et spécialisations, n’hésitez pas à les diriger vers le catalogue des types de génies développé par l’Ordre ou vers Academos où ils et elles pourront échanger avec des mentor.e.s ingénieur.e.s comme Martin Cyr, Gabriel Dépatie-Blain ou encore Kalinda Legault.