Grâce à son mentor, Simon poursuit ses études
Tu n’aimes pas l’école ou tu ne vois pas à quoi cela peut te servir? Si ça peut te consoler, j’étais pareil. Je me suis longuement demandé à quoi ça me servira de savoir faire de l’algèbre ou encore de connaître toutes sortes de dates. Ben je te le dis franchement, aujourd’hui je suis contente de savoir tout cela. Mais si ça ne te suffit pas, dis-toi qu’une fois que tu auras trouvé le bon programme ou la bonne spécialité pour toi, l’école ne te semblera plus aussi pénible. La preuve, voici un témoignage de Simon qui a trouvé une forme de motivation à poursuivre ses études lorsqu’il a compris l’importance des celles-ci pour un jour exercer le métier de ses rêves.
La semaine dernière, lors du tournage d’une vidéo sur la persévérance scolaire, j’ai rencontré plusieurs jeunes. Parmi tous les jeunes, j’ai rencontré Simon qui m’a avoué ceci :
« Je n’aime pas les mathématiques ni le français. J’ai l’impression de ne rien comprendre. L’année passée, j’ai failli tout abandonner. »
C’est grâce à son mentor que Simon a choisi de poursuivre ses études. En effet, son mentor à su lui faire valoir l’importance des matières qu’on apprend à l’école, ce qui lui a donné la motivation nécessaire pour terminer ses études.
Puis, avec un grand sourire, il m’a dit :
« Je continue l’école parce que je me suis rendu compte que je n’étais pas le seul à ne pas aimer certaines matières scolaires. Mon mentor est charpentier. De plus, il m’a dit que lui aussi, il a trouvé le secondaire difficile. Il m’a expliqué le lien entre les mathématiques et son travail et j’ai compris à quoi ça sert dans le métier que je veux faire. »
J’ai compris que pour réussir un escalier, il faut comprendre les angles et donc poursuivre mes études!
« Je lui ai demandé à quoi ça sert le français en charpenterie? Il m’a répondu : quand tu parles avec un client ou que tu prépares une proposition de prix pour ton contrat, il faut que tu saches communiquer clairement, verbalement et par écrit. »
Simon a conclu notre entretien ainsi :
« J’ai le goût d’apprendre quand je peux faire des liens entre l’école et le travail que je veux faire. Mon mentor a vécu des situations semblables aux miennes. Je sens qu’il m’écoute et me comprend. Mon mentor me fait voir le côté concret de l’école en me donnant des exemples. Il me pose des questions qui me font réfléchir et comprendre pourquoi je vais à l’école. C’est ça qui me motive à continuer. »
Une communication centrée sur l’écoute et l’interaction a permis à Simon de voir les aspects concrets des matières étudiées. Quels liens faites-vous entre votre travail et les disciplines scolaires? Comme le dit si bien un mentor : « le côté mathématique de notre métier sera peut-être perçu par certains comme une déception et pour d’autres une joie ».