Entrevue avec Véronique Smith, archiviste médicale
Plus jeune, Véronique était passionnée par l’enseignement, la microbiologie, la nutrition, l’activité physique et la santé. Ce sont tous ces centres d’intérêt qui l’ont menée au métier d’archiviste médicale et elle adore ça! Si tu partages les intérêts de Véronique, le métier d’archiviste médical pourrait t’intéresser. L’équipe d’Academos s’est entretenue avec Véronique pour en apprendre davantage sur la réalité de son métier.
Véronique Smith
Archiviste médicale (coordonnatrice programmes et stages)
En quoi consiste le métier d’archiviste médical?
Une grande partie de mon métier consiste à effectuer la gestion de l’information contenue dans les dossiers de santé des patients. On peut retrouver ces dossiers soit sous forme papier ou électronique. Mon rôle est, entre autres, d’analyser et de codifier ces dossiers à l’aide de logiciels informatiques.
Dans le cadre de mon travail, on me demande d’avoir accès au dossier médical et/ou psychosocial des patients, c’est donc ma responsabilité de répondre à ces demandes tout en appliquant les lois et les règlements en vigueur. J’assume aussi la validation, la correction et l’analyse des données statistiques.
Plus jeune, tu voulais faire quoi?
Plus jeune, j’étais passionnée par l’enseignement, la microbiologie, la nutrition, l’activité physique et la santé en général, mais je ne connaissais pas du tout le métier d’archiviste médical. C’est grâce à des amies que j’ai commencé à m’y intéresser!
J’ai alors choisi cette profession parce que j’aime le domaine de la santé, autant physique que psychosociale. Mon intérêt pour les statistiques est aussi un grand atout pour faire ce que je fais puisque je dois naviguer dans des bases de données statistiques et utiliser des logiciels spécialisés pour effectuer diverses tâches.
Peux-tu nous décrire brièvement ton parcours?
Après le secondaire, j’ai fait un DEC en sciences pures. J’ai ensuite poursuivi mes études au niveau universitaire et j’ai obtenu un baccalauréat en biologie générale.
À mon arrivée sur le marché du travail en tant que biologiste, j’ai eu de la difficulté à trouver un emploi puisqu’on me disait que j’avais soit trop ou pas assez d’études pour exercer cette profession. J’ai donc décidé de retourner aux études pour me spécialiser et suivre le programme en archives médicales. C’était la meilleure décision de ma vie. Depuis ce temps, je n’ai jamais arrêté de travailler!
As-tu eu à surmonter des difficultés dans ton parcours scolaire et professionnel?
Lors de mon arrivée dans le programme en archives médicales, je n’avais pas de grandes habiletés en informatique. Mais heureusement, la formation offerte comprend des cours permettant de parfaire nos connaissances et nos habiletés à cet effet. J’ai donc relevé le défi avec brio! J’ai même enseigné des cours pratiques sur l’utilisation de certains logiciels informatiques que nous utilisons pour pratiquer notre profession.
Qu’est-ce qui te fait le plus tripper de ton travail?
Ce qui me fait vraiment tripper dans mon emploi c’est la variété des tâches que je peux effectuer. Il y en a vraiment pour tous les goûts et tous les profils de personnes! De plus, l’horaire des archivistes médicaux est majoritairement de jour, il est donc facile d’avoir un bel équilibre entre notre vie personnelle et professionnelle tout en ayant des possibilités de télétravail.
As-tu des conseils pour les jeunes qui souhaitent poursuivre une carrière dans ton domaine?
Je suggère souvent de passer une journée avec un ou une archiviste médical.e afin de mieux comprendre la réalité du travail. Puisque nous effectuons plusieurs tâches variées, il est intéressant de rencontrer des archivistes médicaux qui exercent chacune de ces tâches afin d’évaluer son intérêt pour la profession. Le Collège Laflèche où je travaille en tant que coordonnatrice des programmes et des stages en archives médicales offre aussi la possibilité de participer à l’activité « étudiant d’un jour ». Je conseille donc aux jeunes qui souhaitent poursuivre une carrière dans ce domaine de discuter avec des professionnels qui exercent ce métier et Academos est une excellente manière de le faire!
Si toi aussi tu t’intéresses au métier d’archiviste médical et que tu aimerais suivre le conseil de Véronique en discutant avec des professionnels dans le milieu, rends-toi sur Academos. Nous avons plus de 3 300 mentors disponibles pour répondre à tes questions sur toutes sortes de métiers! 😉