Jean-François Arel, entrepreneur général… et bien plus!
Jean-François est un homme aux multiples passions et talents. Il a travaillé dans une cuisine, dans un bureau, sur un plateau de télévision (oui, oui!) et maintenant il est entrepreneur général en rénovation résidentielle. Pour en savoir plus sur son parcours, on lui a posé quelques questions.
Si tu hésites entre plusieurs options de carrière, le parcours de Jean-François pourrait t’inspirer. Poursuis ta lecture pour en savoir plus.
Premières expériences professionnelles
Avant de devenir entrepreneur général, Jean-François a occupé plusieurs emplois dans des domaines variés. Son intérêt pour les travaux manuels ne date toutefois pas d’hier!
Alors qu’il était encore au primaire, il aidait ses parents en faisant du paysagement. Et oui, il s’occupait d’entretenir leur immense terrain de 56 000 pieds carrés, soit l’équivalent d’environ le ¾ d’un terrain de football! En plus de ça, il aidait aussi son père à faire l’entretien de la maison en participant aux travaux de rénovation.
« C’est là que j’ai commencé à apprendre à travailler de mes mains. J’aimais beaucoup ça! »
Quelques années plus tard, Jean-François est initié à l’univers de la restauration où il fait ses débuts en tant qu’aide-cuisinier dans un restaurant italien.
« Tous les employés là-bas étaient formés de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (l’IITHQ). J’en profitais donc pour leur poser beaucoup de questions parce que je voulais apprendre et je trouvais ça intéressant. Six mois après, je suis devenu cuisinier. J’ai fait ça pendant trois ans, pendant mes études collégiales et universitaires. »
Son expérience en restauration lui a également permis de décrocher un emploi de directeur des cuisines dans un Camp de vacances.
« Être directeur des cuisines du camp, c’était quand même un gros défi! Je devais nourrir 100 personnes par repas. J’ai tellement aimé mon expérience en cuisine que j’ai suivi un cours de gestion de cuisine à l’ITHQ. »
Passage à l’université : un défi personnel qui lui servira d’une toute autre manière
Comme beaucoup d’élèves, Jean-François avait des difficultés à l’école. Pourtant, ça ne l’a pas empêché d’apprécier l’école et de poursuivre ses études au cégep, puis à l’université.
« J’ai toujours eu de la difficulté à l’école. J’échouais les tests d’intelligence et ça m’a beaucoup affecté. Au cégep, j’ai découvert d’autres forces que j’avais. J’avais de la facilité à travailler avec les gens. J’aimais l’école, mais c’était un défi. »
C’est d’ailleurs en partie pour cela qu’il a décidé d’aller à l’université! C’était une façon de se prouver à lui-même qu’il était capable d’obtenir un baccalauréat. Et, puisque les études universitaires ne représentaient pas déjà un défi d’assez grande envergure pour lui (😅), il s’est inscrit dans une université anglophone renommée.
« Coup de génie, j’ai pris cinq cours (en anglais) et j’ai échoué la dissertation pour entrer à l’université, alors on m’a ajouté un cours d’appoint. J’avais donc six cours. Je vous cacherai pas que j’ai dû travailler fort pour passer ma première session! »
Réorientation professionnelle
Lorsqu’est venu le temps de choisir un programme universitaire, Jean-François a suivi les conseils de son père et s’est inscrit en finances.
« Mon père était maître photographe et entrepreneur. Il m’a encouragé à aller en finances parce qu’en tant qu’entrepreneur, il savait à quel point c’était un domaine utile et dans lequel il y aurait toujours de l’emploi. »
Après ses études, il avait comme objectif de travailler dans une banque au département du crédit pour aider les gens, mais il s’est rapidement rendu compte que ce milieu ne lui convenait pas du tout.
Se réorienter, ça peut être effrayant, mais c’est parfois le meilleur choix pour se sentir épanoui professionnellement. On ne le dira jamais assez, la vie est trop courte pour s’ennuyer et c’est pour cela que Jean-François a choisi d’écouter son cœur et de quitter le secteur des finances. Ce n’est pas pour autant que son diplôme ne lui aura pas servi!
« Mon baccalauréat m’a surtout aidé à développer ma pensée critique et à mieux former mes idées. Ce qui m’aide dans de nombreux aspects de ma vie et de mon travail en tant qu’entrepreneur général. »
D’homme à tout faire à star du petit écran
Après son court passage dans le domaine des finances, Jean-François a fait quelques petites jobs pour finalement retourner vers une de ses premières passions : le travail manuel. Il se lance donc dans la rénovation résidentielle en tant qu’entrepreneur général, en 1996.
Ça ne s’est pas fait du jour au lendemain et ça a demandé un retour aux études afin de suivre une formation à l’APCHQ Lanaudière pour obtenir une licence d’entrepreneur général.
Puis, grâce à la magie du bouche-à-oreille, il a décroché un contrat télé à Canal vie.
« Ça a vraiment été une super belle expérience! J’ai participé à 746 épisodes de Décore ta vie de 2002 à 2016. »
L’émission Décore ta vie a été présentée à Canal Vie entre 2002 et 2016. Il s’agissait d’une émission de décoration. L’équipe sélectionnait des personnes méritantes, qui gagnaient un >makeover d’une pièce. Le défi principal de cette émission était que la décoration devait être terminée en une journée avec un budget de 1500$ seulement.
Encore aujourd’hui, Jean-François considère son passage à Décore ta vie comme sa job de rêve. Ce qu’il préférait par-dessus tout, c’était faire plaisir aux gens et voir leur réaction lorsqu’ils découvraient le résultat final.
« On était vraiment là pour écouter leurs besoins et c’était un défi de faire tout cela en une journée avec un budget de seulement 1500$! »
Et maintenant?
Aujourd’hui, Jean-François continue à aider des gens à réaliser leurs rénovations de rêves en tant qu’entrepreneur général.
Son métier lui permet de vivre de sa passion et d’être son propre patron (Le rêve!).
Évidemment, comme tout professionnel, Jean-François doit faire face à des défis dans le cadre de son travail : la recherche de clients, les horaires chargés, l’évolution des normes et tendances en matière de construction. Mais, ça ne l’empêche pas d’aimer son métier.
Le parcours de Jean-François est la preuve qu’une carrière ne se bâtit pas sur une seule décision. C’est plutôt un processus par lequel on est amené à essayer des choses, à apprendre et à se découvrir au fil des expériences, qu’elles soient positives ou négatives.
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