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Persévérer pour atteindre ses buts: l’histoire de Jo-Annie, policière

« J’ai échoué les tests physiques d’entrée à l’école nationale de police, mais j’ai fait ce que j’avais à faire; persévérer, m’entraîner davantage et foncer!», dit Jo-Annie, aujourd’hui policière municipale qui détient un certificat en intervention policière, en droit et qui entreprend aussi un certificat en victimologie. 

Dès son jeune âge, il semblait évident pour Jo-Annie qu’elle voulait devenir policière. «Après le secondaire, je me suis dirigée directement en techniques policières pour la formation de 3 ans», explique-t-elle. C’est une fois au test physique de l’École nationale de police du Québec que les choses se sont gâtées. 

«L’erreur que j’ai faite c’est d’arriver avec trop de confiance. De me dire que ça allait aller», dit-elle avec regret. 

«Lorsque je suis retournée chez moi (qui est à deux heures de Nicolet), j’ai eu deux heures de route pour retourner ça dans ma tête!» Elle s’est d’ailleurs posé la question à savoir si elle voulait continuer dans cette voie et réaliser son rêve de devenir policière ou si elle arrêtait tout face à cet échec. 

«La question a passé très très vite, mais elle est passée! Après ça je me suis relevée. Oui j’ai eu de la peine, j’ai vécu ma peine, mais après ça je me suis relevée», dit-elle.

L’importance de l’entourage 

«Dans la vie, s’il t’arrive quelque chose il faut que tu saches te relever, sinon il faut que tu changes de chemin, mais ça ne donne rien de faire du surplace», dit Jo-Annie qui reconnaît la chance qu’elle a eue d’être bien entourée et de recevoir beaucoup d’encouragements de la part de ses parents. 

«Quand on est seul et que l’on n’a pas un réseau solide autour de nous, les solutions sont plus difficiles à trouver!»

«Je n’aurais pas la prétention de dire que sans les encouragements de mes parents, je l’aurais refait le test. C’est beaucoup grâce à eux», ajoute-t-elle. «Ma mère a été gravement malade et elle a toujours été capable de sourire malgré tout. Je me suis toujours dit que si ma mère était capable de continuer malgré tout, un échec comme ça, ça ne m’empêcherait jamais d’avancer!» 

Des conseils de Jo-Annie: 

Pour Jo-Annie, il faut tout d’abord se connaître soi-même et être bien entouré, ensuite avant de faire un choix de carrière il faut bien se renseigner. 

«Souvent on pense qu’être policier c’est un peu comme ce que l’on voit dans les médias ou dans les séries policières. Ce qui est assez loin de la réalité. Donc si on veut vraiment se renseigner, il faut parler avec des gens qui font ces métiers-là», tient-elle à souligner.

«C’est là où Academos est intéressant. En apprenant à se connaître et en ayant une vision réaliste de ce qu’on aime, ce qu’on veut et ce qu’on est, on peut poser des questions à des mentors et choisir son métier en fonction de ce que l’on aime!»(Oh oui, on est d’ailleurs bien en accord avec Jo-Annie!

 

Le parcours de Jo-Annie t’inspire? Tu aimerais en savoir davantage sur son métier ou sur son parcours? N’hésite pas à lui écrire, ou même de parler avec d’autres mentors, car eux aussi sauront t’encourager devant les difficultés que tu rencontres! 

 

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