Six métiers inusités en ingénierie

Academos et L’École de Technologie Supérieure s’associent afin de te présenter six métiers inusités en ingénierie

Disons qu’on jase ingénierie, ça te dit quoi? Tu penses à une job qui inclut beaucoup trop de math et où la créativité n’est pas de mise. Et bien, notre petit doigt nous dit que tu as tort! Peu importe le métier que l’on choisit, il est possible de sortir de la boîte (think outside the box). 

En collaboration avec l’École de Technologie Supérieure (ÉTS), on s’est donné comme défi de te faire découvrir de nouvelles facettes de l’ingénierie en te présentant six métiers inusités. Comme quoi tout est possible avec un diplôme, de la créativité et surtout bin de la volonté.

Ok, ça part!

Être payé pour pirater un Iphone?

On confirme, tu as bien lu. Savais-tu qu’en 2019 Apple (nul besoin de présentation) a lancé une offre aux pirates informatiques aka les hackers de ce monde? À tous ceux et celles qui ont trouvé des failles dans leurs appareils ainsi que dans leur système informatique, la compagnie leur a remis 1 million de dollars, rien de moins. Avoue que tu as l’goût d’apprendre à coder maintenant!

Ce n’est plus un secret pour personne, les entreprises investissent des millions pour renforcer la cybersécurité de leurs systèmes. Ce sont donc les ingénieur.e.s en cybersécurité, surnommés également les « hackers éthiques », qui sont sollicité.e.s pour assurer la protection des systèmes informatiques de grandes compagnies comme Apple. Leur rôle est, entre autres, d’effectuer des tests afin de déceler les vulnérabilités du système(pis plein d’autres affaires beaucoup trop complexes pour nous).

Pour toi, ça ne semble pas si complexe que ça? Sache que l’École de Technologie Supérieure (ÉTS) offre le Baccalauréat en génie des technologies de l’information. Et si jamais tu tripes études supérieures, tu peux même poursuivre à la maîtrise par la suite. Ce programme de premier cycle te donne accès à diverses professions telles que gestionnaire ou architecte de systèmes, intégrateur.rice de technologies, ingénieur.e en développement technologique.

Bref, tu ne manqueras certainement pas de job en sortant de là!

L’ingénierie dans le football? Oui madame! 

Bien l’bonjour aux tripeux de sport. Sans surprise, au football, les risques de commotions cérébrales sont assez grands. C’est d’ailleurs ce qui a mené, en 2019, la NFL à mettre en place un concours visant à améliorer l’absorption des chocs sur un casque de football dans le but de prévenir les accidents. On parle ici du Helmet Challenge.

L’expertise des ingénieur.e.s est primordiale dans ce genre de projet, puisque c’est eux qui désignent la structure, choisissent les matériaux, et sont responsables de l’assemblage. Ensuite, ils procéderont à une série de tests pour assurer l’efficacité de leur création. Une équipe montréalaise, composée de quatre entreprises et chercheurs universitaires dont l’ÉTS, a pris part à ce concours. Plutôt cool, non? (scoop : l’équipe a même fait partie des finalistes)

Sports et science : comme quoi allier deux passions, c’est possible! 

Jumeler ingénierie et acrobatie

Une fois de plus, la science est maître, et ce, même dans le milieu des arts de la scène! Dans ce cas-ci, l’ingénierie est mise à profit dans l’unique but de prévenir les blessures. Un écrou de travers et le spectacle est complètement gâché. Pire : mort s’ensuit! Bon, cessons d’être dramatiques et poursuivons.

En gros, les ingénieur.e.s de cirque rencontrent les artistes, par exemple les acrobates, pour prendre le pouls concernant les acrobaties à venir pour ensuite développer des solutions innovantes quant à la création d’équipements performants et sécuritaires.

Lorsqu’on assiste à un spectacle digne du Cirque du Soleil, notre attention est portée vers la performance extraordinaire des artistes sur scène. Maintenant, tu sais que ces acrobaties seraient impossibles sans le travail des ingénieur.e.s de cirque!

« Allez-y, lancez-vous tout simplement! » 

Marion Cossin, ingénieure en art du cirque

Être à la fois ingénieur.e et maître.sse-distillateur, c’est possible? 

Bin oui, toé! Il faut croire que l’ingénierie et la distillerie font bon ménage. En vrai, le lien est assez fort entre ces deux domaines d’expertise : la fabrication de la bière repose sur une série de réactions biochimiques complexes. De ce fait, ta chimie/physique de secondaire 5 te sera très utile pour la suite!

Les brasseurs et maître.sse-distillateurs doivent avoir certaines connaissances quant à la chimie, la machinerie et la conversion de l’énergie (chaleur, électricité, travail mécanique et refroidissement). Ceci étant dit, c’est un travail qui demande des connaissances aussi techniques que théoriques. En gros, si tu es habile de tes mains et que tu maitrises le tableau périodique sur le bout des doigts, tu y trouveras ton compte. 👀

Et si tu développais le Facebook de demain?

Savais-tu que beaucoup de chefs d’entreprise sont à la base des ingénieur.e.s? C’est en essayant de résoudre un quelconque problème en tant qu’ingénieur.e qu’il ou elle développe la nouvelle app de l’heure ou encore le produit qui fera fureur sur Instagram! Que ce soit un produit technologique ou pas, si tu sens que tu as la fibre à la fois de l’ingénierie et de l’entrepreneuriat, ces idées de programme devraient te plaire :

• Baccalauréat en génie logiciel
• Baccalauréat en génie de la production automatisée
• Baccalauréat en génie des technologies de l’informatique
• Baccalauréat en génie de la construction 

Vite comme ça, difficile de savoir quel programme est fait pour toi hein? Bonne nouvelle : l’ÉTS ouvre ses portes le 19 février prochain. Une opportunité en or pour découvrir le génie autrement. Psst… Toutes les infos sont disponibles juste ici.

Conduire des robots sur Mars, pourquoi pas? 

Connais-tu Farah Alibay? Cette femme est une ingénieure en aérospatiale canadienne et travaille pour un centre de recherche spatiale affilié à la NASA. Elle est aussi connue pour avoir participé à la mission Mars 2020 de la NASA qui consistait à envoyer l’astromobile Perseverance sur Mars. (Ah! Maintenant ça dit peut-être quelque chose, non?)

Le travail de l’ingénieur.e en aérospatial consiste en la conception, l’élaboration, l’essai et le développement d’aéronefs. Si tu es passionné.e par les fusées, les avions, les hélicoptères, bref tous les engins volants, c’est la branche du génie qui te convient.

Comme tu peux le constater, il n’y a aucune limite, ou presque, lorsqu’on obtient le titre d’ingénieur.e. Qu’on soit passionné.e par le sport, les arts, la technologie, l’espace ou encore qu’on tripe juste sur la résolution de problème, le monde du génie est ouvert à toi.

Ça donne envie de se lancer en génie, n’est-ce pas? Sache qu’il n’a pas de Cote R minimale pour entrer en génie à l’ÉTS (personne ne dit que ça sera facile par contre)! Concernant les demandes d’admission, si tu es présentement au cégep, tu peux appliquer sur un programme pour la session d’automne jusqu’au 1er août et jusqu’au 1er décembre pour la session d’hiver. Pour en savoir plus, visite le www.etsmtl.ca.