Des recettes gagnantes
Choisir une carrière, c’est pas du gâteau. Parce qu’il n’y a pas qu’une seule recette qui garantisse le succès, on te présente les parcours uniques, imparfaits et inspirants de nos mentor.e.s qui ont su créer leur propre recette.
J’ai fait une réorientation de carrière pour devenir arboriculteur. Ce fut un sacrifice financier, mais je suis d'ailleurs fier des compétences que j'ai pu développer notamment en ce qui concerne mon pofessionnalisme, mes compétences au service à la clientèle, la qualité de mon travail et les innovations que j’ai apportées aux techniques de travail!
Ado, je voulais travailler en publicité mais les gens que je rencontrais dans le milieu n'avaient pas vraiment l'air d'aimer ça. J'ai quand même essayé deux fois des programmes dans ce domaine à l'université avant de réaliser que ce n'était juste pas pour moi: je ne trouvais pas ça excitant et je n'avais pas beaucoup de choses en commun avec les autres étudiants. J'ai finalement découvert les différents métiers du jeu vidéo au travers d'un job d'été et ça a été le coup de foudre. Je n'ai finalement jamais fini mes études universitaires.
J’ai eu l’occasion d’occuper divers postes au sein du Mouvement Desjardins. Mais quand j’ai accepté le poste de vice-président Finances, j’ai vécu les moments les plus difficiles de toute ma carrière. J’avais changé de milieu et j’avais perdu tous mes repères. J’avais les compétences, mais je me sentais complètement en dehors de ma zone de confort. J'ai choisi de persévérer et au final, cette expérience m’a donné encore plus de confiance et m’a fait découvrir une force intérieure de courage qui me sert encore aujourd’hui.
Plus jeune, je voulais devenir médecin mais l'admission compétitive ne m'a pas permis de réaliser mon projet. J'ai donc poursuivi par des études en sciences biologiques et en psychologie. Aujourd'hui, je suis productrice pour les équipes animation chez 2K, en jeux vidéo. Ce sont mes expériences en recherche qui m’ont appris l’organisation, la rigueur et le travail en équipe et ma formation en psychologie qui m'a amené à apporter une vision différente en management et m’apermis d’intégrer cette industrie avec un profil atypique. J'ai ainsi réalisé que nous ne sommes pas cantonnés à un seul chemin tracé mais que notre formation est un tremplin qui peut nous permettre de nous épanouir dans des domaines très variés et stimulants.
Même à l'approche de la 50aine, il est possible de se remettre en question, de vouloir donner un nouveau souffle à notre carrière. De sentir que nos ailes veulent se déployer ailleurs... C'est mon cas. Bachelière en éducation, après 25 années avec mon chapeau d'enseignante au primaire, je me donne un temps d'arrêt pour mieux repartir. Je ne connais pas ma future destination pour le moment. J'ouvre mes bras à de nouvelles opportunités. Changer d'idée pour se respecter: c'est possible!
En finissant le secondaire, je ne voulais plus trop étudier. J'ai donc lâché le cégep. Après une année sur le marché du travail, j’ai décidé de faire un DEP en électricité. Après avoir travaillé 7 ans dans ce domaine, j’ai réorienté ma carrière pour aller en enseignement. J’ai toujours voulu être enseignant, mais je ne me suis pas toujours senti assez mature pour le devenir. J’ai commencé mes cours comme étudiant libre avant d’être accetpé au BAC. J’enseigne maintenant depuis 8 ans.
D'aussi loin que je me souvienne, j'aspirais à faire carrière comme policier! Suite à l'obtention de mon diplôme en techniques policières j'étais à la croisée des chemins. Je me suis alors entouré de personnes qui m'ont guidé dans mes réflexions. Aujourd'hui, je suis travailleur social en partenariat étroit avec les policiers et j'étudie en parallèle les programmes sociaux dans ces milieux d'urgence. Je suis comblé par mon métier, tout en demeurant à l'affût de ce que l'avenir me réserve!
Plus jeune je voulais travailler dans le monde des affaires, sans savoir dans quel domaine en particulier. J’ai choisi la comptabilité à l’université pour réaliser, une fois arrivé sur le marché du travail, que cela m’interpellait moins. Pendant dix ans, j’ai essayé plusieurs postes comptables, mais je n’ai pas pu trouver l’emploi de rêve. Je suis donc retourné aux études pour faire un changement de carrière vers l’investissement et j’ai enfin trouvé ma passion! J’ai compris que mon parcours indirect fut un voyage vers la découverte de soi afin que j’apprenne à mieux me connaître pour trouver ma véritable vocation.
À chacun sa recette
Trouver une carrière qui correspond à tes goûts, c’est possible. C’est d’ailleurs ce qu’ont fait plusieurs de nos mentor.e.s aux parcours atypiques. Avide d’en savoir plus? Laisse-toi inspirer de leurs parcours inspirants, rassurants, mais surtout alléchants!
Un balado qui parle
des vraies affaires
Dans ce premier balado Academos, Chloée Deblois discute avec des mentor.e.s de leur processus d’orientation, de leurs expériences professionnelles, mais aussi des choix difficiles qu’il et elles ont eut à faire.